Bois-Saule, de Thomas Munier, “Pour vagabonder dans les ténèbres sauvages des forêts de Millevaux.”
Exemple de partie : La Bête du bois de Nervine
Description générale :
Bois-Saule est à mi-chemin entre le système de JdR solo et le jeu d’écriture. Il fournit des contraintes narratives (très ancrées dans Millevaux) pour raconter l’histoire, au jour le jour, d’un personnage créé préalablement. Avec quelques jets de dés, vous aurez une idée du lieu, de l’heure, du thème et des enjeux centraux de la prochaine journée, avec une diversité de combinaison tout à fait honnête.
Le système existe sur Chartopia pour faire tous les jets de dés en un seul clic, comme la plupart des aides de jeu de Thomas Munier.
Pourquoi j’aime / Quelles limites :
C’est sa liberté qui me fait particulièrement aimer Bois-Saule. Il fonctionne très bien si on a une trame un peu générale en tête, fournissant juste assez d’éléments pour planter un décor original et très Millevalien. C’est en général tout ce que je demande quand j’ai des envies d’écriture !
À l’inverse, bien sûr, il peut nous laisser assez démuni·e·s si on n’a pas du tout d’idées. Si l’ajout de contraintes narratives et d’idées de ce qu’il va se dérouler peut aider à passer le blocage de la page blanche, quand ça ne vient pas, ça ne vient pas, le système ne nous prend pas par la main. Ce que je fais dans ce cas, c’est l’aborder comme un JdR plus classique, à savoir reprendre la fiche de mon personnage et me demander ce qu’iel va bien vouloir accomplir ensuite.
Comment j’y joue :
Il y a, en plus, un système de résolution minimaliste, mais je ne m’en suis jamais servi, préférant simplement le concept de “tout a un prix” de Millevaux. Je sais aussi qu’il y est censé y avoir un “moment de répit” à la fin de chaque journée…mais j’ai eu tendance à préférer les fins soudaines, jusqu’à présent.
Une très bonne combinaison que j’aie eu l’occasion d’essayer (et dont je publierai peut-être un jour le résultat), est d’utiliser Bois-Saule pour jouer dans un contexte créé à l’aide d’Écheveuille. Ce dernier permet d’avoir un environnement avec des enjeux forts à explorer, ce qui peut être exactement ce qu’il manque dans une partie de Bois-Saule sans arc narratif très clair (notre personnage a bien un Destin, mais j’ai parfois eu du mal à me sentir inspiré·e avec seulement celui-ci). Par ailleurs, l’interaction va dans les deux sens, puisqu’à la fin de chaque partie de Bois-Saule, j’ai des précisions et des idées à rajouter dans mon contexte Écheveuille.
Et je viens de voir, en écrivant ces lignes, que Thomas Munier en parle aussi comme d’une aide de jeu pour jouer (avec ou sans règles) avec un·e MJ et un personnage…à essayer !
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